Avez-vous remarqué le rejet unanime dont fait l’objet l’homme parfait ? Partout les femmes redisent à l’envie qu’elles ne veulent pas d’un homme parfait ! Cette unanimité est troublante. Qu’ont-elles toutes à lui reprocher ? Que pourrait-on d’ailleurs reprocher à un être qui, à la quasi-unanimité des voix féminines, « n’existe pas et c’est tant mieux » ?
Si l’homme parfait n’existe pas, c’est donc qu’il n’existe que dans notre pensée, à titre de concept, à défaut d’être un idéal. Qu’avons-nous donc dans la tête, quand nous parlons de l’homme parfait, qui nous le rende si détestable ? C’est qu’à la vérité, nous le voyons paradoxalement comme un être bourré d’imperfections : c’est à nos yeux un être ennuyeux, un chouya radin, sans fantaisie ni originalité, un homme aux comportements calculés et mortellement prévisibles, bien-pensant et moralisateur, qui nous fait sentir à quel point nous ne sommes pas à la hauteur, donc minables !
Il suffirait pourtant qu’on s’arrête un instant sur le sens du mot « parfait » pour comprendre à quel point nous nous sommes égarés. Est parfait ce qui est achevé, ce à quoi il ne manque rien pour être ce qu’il est, et qui a donc tout ce qu’il faut, dans la mesure qu’il faut et où il faut pour remplir sa fonction. Pour Aristote, la perfection pour l’homme, c’est avoir développé en soi toutes les vertus intellectuelles (l’intelligence et la sagesse) et toutes les vertus éthiques, telles que la générosité, le courage, la loyauté et la fidélité, la maîtrise de soi, le sens de la justice, la sincérité, la bienveillance et la tolérance…L’homme parfait ne se contente pas dans sa générosité de donner, il sait aussi « quoi » donner, « à qui » donner, « dans quelle quantité » donner, « quand » et « de quelle manière », et cet équilibre est à l’œuvre dans chacune de ses vertus, en sorte qu’aucune d’elles n’est excessive ni pesante…
L’homme parfait dans sa vérité ne manque absolument de rien, pas même de ces petits défauts qui rendent un homme si attachant. Alors si vous, il ne vous plait pas, je vous en prie, laissez-le moi !
Si l’homme parfait n’existe pas, c’est donc qu’il n’existe que dans notre pensée, à titre de concept, à défaut d’être un idéal. Qu’avons-nous donc dans la tête, quand nous parlons de l’homme parfait, qui nous le rende si détestable ? C’est qu’à la vérité, nous le voyons paradoxalement comme un être bourré d’imperfections : c’est à nos yeux un être ennuyeux, un chouya radin, sans fantaisie ni originalité, un homme aux comportements calculés et mortellement prévisibles, bien-pensant et moralisateur, qui nous fait sentir à quel point nous ne sommes pas à la hauteur, donc minables !
Il suffirait pourtant qu’on s’arrête un instant sur le sens du mot « parfait » pour comprendre à quel point nous nous sommes égarés. Est parfait ce qui est achevé, ce à quoi il ne manque rien pour être ce qu’il est, et qui a donc tout ce qu’il faut, dans la mesure qu’il faut et où il faut pour remplir sa fonction. Pour Aristote, la perfection pour l’homme, c’est avoir développé en soi toutes les vertus intellectuelles (l’intelligence et la sagesse) et toutes les vertus éthiques, telles que la générosité, le courage, la loyauté et la fidélité, la maîtrise de soi, le sens de la justice, la sincérité, la bienveillance et la tolérance…L’homme parfait ne se contente pas dans sa générosité de donner, il sait aussi « quoi » donner, « à qui » donner, « dans quelle quantité » donner, « quand » et « de quelle manière », et cet équilibre est à l’œuvre dans chacune de ses vertus, en sorte qu’aucune d’elles n’est excessive ni pesante…
L’homme parfait dans sa vérité ne manque absolument de rien, pas même de ces petits défauts qui rendent un homme si attachant. Alors si vous, il ne vous plait pas, je vous en prie, laissez-le moi !
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